Dans ce poétique conte d’ogres, à l’ambiance gothique et à l’humour très décalé, l’ogresse se comporte comme le coucou, déposant sa progéniture juste née dans une famille humaine. L’ogrion se débarrasse des bébés légitimes et hypnotise les parents afin de les exploiter…
Extrait de Von Griffonobel
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« Il était une fois une ogresse nommée La Mère Von Griffonobel. Son poids était celui d’un rhinocéros, sa forme celle d’un gorille. Mais elle était carnivore et comme elle ne s’était jamais lavée, elle émanait l’odeur d’une tonne de poissons pourris. Ses dents étaient jaunes et crasses comme le cul d’une hyène, triangulaires et tranchantes comme celles d’un requin car elle les affutait régulièrement avec une pierre en queue de rat. » |
« Méthodique, infatigable, ses pas faisant vibrer les arbres, La Mère Von Griffonobel sillonna le pays cherchant les conditions nécessaires pour donner naissance à un monstre. » |